Des animations land art pour les écoles du Cœur du Var
Publié le mercredi 05 avril 2023
par Juliette BIDINGER, animatrice d’atelier Land art pour le Conservatoire
Des activités pour les écoles du Cœur du Var
En allant des plus petits des écoles maternelles, aux plus grands des écoles élémentaires, vingt-cinq classes auront profité d’une activité land art au cours des mois de mars et d’avril.
Juliette, notre animatrice, s’est déjà rendu dans quatorze écoles situées dans le Cœur du Var, pour une activité d’une durée de deux heures en moyenne.
Cette année encore, ces interventions ont été entièrement financées par la Communauté de Communes Cœur du Var.
Déroulement de l’animation
Dans un lieu de nature, le groupe s’assoit au sol et observe le lieu dans lequel il se trouve. Puis, les enfants partagent leurs propres expériences de land art : bonhomme de neige, château de sable, cabane en bois, tour de cailloux …
Ensuite l’animatrice, accompagnée d’Arthur, sa mascotte de land art, leur propose un jeu qui s’intitule « Mon memory de la nature ». Des fruits et graines tels que des pignons de pin, des glands, des galles de chêne, des fruits de platane, des cônes de cyprès et des châtaignes ou bogues, sont dissimulés sous des pots de yaourt. Chacun leur tour, les enfants se lèvent et viennent soulever deux pots pour découvrir l’objet qui se cache en-dessous ; le but étant de trouver deux fois le même objet, mais aussi de mieux connaitre les éléments naturels qui nous entourent.
Une fois ce jeu réussi, c’est parti pour créer un œuvre land art !
Ils commencent par récolter du matériel et le trier par tas. Différents thèmes peuvent s’articuler autour de l’œuvre. Comme ces animations ont lieu au printemps, ils ont réalisé de grandes fleurs, ou des insectes comme les papillons. Les plus grands ont créé des beaux mandalas ou des arbres géants. Ils ont aussi travaillé autour des racines de l’arbre, en essayant de comprendre comment elles fonctionnent.
Une fois l’œuvre finie, les enfants vont la décrire et exprimer leur ressenti, ils peuvent alors lui donner un nom. Nous allons ensuite nous poser la question de son évolution, va-t-elle rester intact pour toute la vie ? Quels éléments pourraient venir transformer notre œuvre ?
Enfin, on peut tous s’applaudir, remercier Arthur et surtout la nature !