Il était autrefois à La Garde-Freinet… le cercle des travailleurs

par Laurent BOUDINOT, directeur du Conservatoire

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Sur cette photo prise dans les années 60 de la rue François Pelletier ( pour plus d’informations sur ce résistant, voir : GUILLON Jean-Marie, « Les Maures, aux origines des maquis de Provence », Freinet-Pays des Maures, n°14, 2018, p. 95-125. En libre téléchargement ici ), 2 bâtiments retiennent notre attention.

D’abord celui qui est au centre de la photographie qui se distingue par sa toiture saillante et le décor de sa façade blanche, ponctuée de bandes horizontales de briques. Il s’agit de l’ancien hôtel des Postes, Télégraphes et Téléphones, construit en 1911, en lieu et place d’un ancien immeuble qu’on a préféré raser pour les besoins de sa nouvelle destination.

Dans l’aménagement des locaux, une attention particulière avait été donné à l’emplacement de l’unique cabine téléphonique, au rez-de-chaussée, afin qu’elle soit bien isolée pour pouvoir communiquer en toute discrétion ; l’étage étant réservé au logement du receveur et de sa famille.

Ensuite, à droite de la photo, tronquée par le cadrage, on aperçoit l’ancien « cercle des travailleurs », dans un style Art Nouveau bien reconnaissable à ses lignes courbes et ses formes d’inspiration végétale. Le cercle des travailleurs est issu de l’ancienne société de secours mutuel Saint-François, créée en 1861, dont les membres décidèrent, en 1880, de créer un cercle, réservé à ses seuls adhérents, qui étaient alors 150. C’est en 1886, qu’il changea de nom pour devenir le « cercle des travailleurs » ( pour plus d’informations, voir : RAYMOND Xavier, Le cercle des Travailleurs de La Garde-Freinet, éd. Conservatoire du Patrimoine du Freinet, 2006. En libre téléchargement ici )

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