Mars 2023 – Chronique de la nature de l’après-feu
Publié le mercredi 01 mars 2023
Mars 2023. Un an et six mois après le feu. Dix-huitième mois de notre suivi photographique.
Nous continuons de documenter la transformation des terres brulées par le feu en août 2021, mais nous y passons désormais tous les trois mois. Les derniers clichés que vous trouverez ici datent des derniers jours de février 2023.
Sur la route D588, entre Le Cannet-des-Maures et La Garde-Freinet.
Le long de la D75, entre Les Mayons et La Garde-Freinet.
Piste de la Tuilière, sur la route D588, entre Le Cannet-des-Maures et La Garde-Freinet.
Les collines en face du Fort-Freinet.
Décembre 2022. Un an et trois mois après le feu. Quinzième mois de notre suivi photographique. Plus d’un an est passé depuis l’incendie d’août 2021. De gros changements ont eu lieu et seulement des yeux attentifs peuvent retrouver les traces du feu.
Nous continuerons de documenter cette transformation, mais nous y passerons dorénavant tous les trois mois et non pas mensuellement comme avant. Les derniers clichés que vous trouverez ici datent des derniers jours de novembre.
Septembre 2022. Un an après le feu. Douzième et dernier mois de notre suivi photographique. Depuis 12 mois, une fois par mois, nous avons pris en photo 5 lieux qui ont été brûlés par le méga-feu d’août 2021. Les derniers clichés que vous trouvez ici remontent à août 2022, exactement 1 an après le terrible drame que les Maures ont subi en 2021. Le feu a ravagé plus de 7100 hectares, dont 1800 sur la commune de La Garde-Freinet.
Août 2022. Onzième mois de notre suivi photographique.
Notre suivi mensuel touche presque à sa fin. Par rapport aux photos du mois de de juin, nous ne remarquons pas beaucoup de changements, si ce n’est pour les feuilles jaunies de certains arbres suite aux longs mois de sécheresse. En revanche, par rapport à septembre 2021, les différences sont assez marquées. On vous laisse découvrir les dernières photos ci-dessous.
Juin et juillet 2022. Neuvième et dixième mois de notre suivi photographique.
Les arbustes et les herbes sèches nous rappellent que la saison estivale a déjà démarré. Si nous regardons le sol, le tapis vert du mois d’avril est bel et bien disparu. Heureusement les chênes gardent leur feuillage vert ; cela ajoute une touche de vie au paysage.
Mai 2022. Huitième mois de notre suivi photographique. L’herbe ! S’il y a un mot qui pourrait bien décrire les photos de ce mois, c’est bien celui-ci : l’herbe. Les rares pluies dont nous avons bénéficié dernièrement ont favorisé la formation d’un tapis végétal bien épais et du vert clair apparaît sur les branches des arbres, de nouvelles feuilles naissent.
Avril 2022. Septième mois de notre suivi photographique. Pas de changements importants après notre dernier passage, on a l’impression que le bouton « pause » a été pressé. Par endroits, l’herbe et les petits arbustes créent un tapis vert assez épais. Le contraste avec les troncs noirs des arbres est assez fort.
Mars 2022. Sixième mois de notre suivi photographique. A la suite de la pluie de février, le tapis d’herbe commence à être plus évident, même si des restes de cendres et de charbon sont encore visibles. Sur les branches encore noires des chênes-lièges, les jeunes pousses vertes des feuilles viennent nous réchauffer le cœur, quelle joie de voir la vie reprendre ! En revanche les aiguilles des pins brûlés ne sortent toujours pas, et probablement ne sortiront jamais.
Février 2022. Cinquième mois de notre suivi photographique. Depuis quelques semaines, le mercure passe souvent sous le zéro la nuit. Une invitation au repos, que les plantes acceptent volontiers. Bientôt arrivera le printemps et avec lui, des nouvelles énergies pour renaître.
Janvier 2022. Quatrième mois de notre suivi photographique. Tout est calme depuis la dernière visite, nous ne notons pas beaucoup de changements.
Décembre 2021. Troisième mois de notre suivi photographique. Les herbes et les arbustes continuent de pousser. Pour certains arbres, le feuillage réapparaît timidement ; pour d’autres, des drageons poussent aux pieds. Les cendres sont de moins en moins visibles, mais les gros morceaux de charbon et les écorces noires nous rappellent que le feu est bien passé par là.
Novembre 2021. Deuxième mois de notre suivi photographique. Les herbes et les petits arbustes recommencent à pousser, mais très doucement. Les pluies du mois d’octobre ont fait du bien.
Une photo par mois, pendant un an (ou plus)
En août 2021, le feu est passé très vite sur les lieux que nous avons l’habitude de parcourir. Il faut dire que nous aussi, pris par le rythme des habitudes, on les traversait souvent en vitesse, sans forcément prendre le temps d’observer ce qui nous entourait.
La nature, en revanche, va prendre son temps. À son rythme, elle se reconstruira. Alors, pour observer ce travail lent de régénération, nous allons nous arrêter tous les mois, aux mêmes endroits, pour prendre des photos. Nous allons prendre le temps de les observer.
L’idée est de construire des observatoires photographiques pour mieux suivre l’évolution de ces lieux pendant un an, ou plus s’il le faudra. Les premières photos ont été prises environ un mois après le passage des flammes (vers le 20 septembre 2021) ; les suivantes, entre le 23 et le 29 de chaque mois.