Histoire d’un fait-divers : sexe à Saint-Tropez
Avril 2018 • par Albert GIRAUD, membre du conseil d'administration du Conservatoire
En 1859, une affaire d’orgies scandaleuses est dénoncée au parquet de Draguignan par de vertueux citoyens de Saint-Tropez (prudemment anonymes), mais peut-être aussi par les gendarmes pour des raisons que la suite éclairera. Une enquête est donc menée auprès du cafetier-restaurateur TOLLON. Et les investigations attestent
« qu’il était vrai qu’une jeune fille de 16 ans, Ernestine REINET, domestique du sieur Tollon, avait, sur la demande de joyeux convives parmi lesquels se trouvait le commissaire de police, retroussé ses jupes jusqu’à la ceinture et montré ses parties sexuelles moyennant une rétribution de 6 ou 7 francs ».
Tollon reconnaît que fin 1857, voulant attirer de la clientèle dans son établissement, il fit venir » de Toulon et autres lieux » plusieurs filles de joie. Il ajoute avec candeur qu’il y a été obligé par la présence à Saint-Tropez d’un grand nombre de jeunes marins, élèves de la nouvelle école d’hydrographie…
Quant au commissaire de police, par un curieux retour des choses, c’est bien lui qui était surveillé…
Autres suggestions