Il était autrefois… les ormeaux de la liberté
Mai 2021 • par Laura MIRANTE
En 1848, lors de la Deuxième République, des arbres de la liberté sont plantés dans de nombreuses communes de France. Dans notre région, c’était souvent des ormeaux.
Comme on peu lire dans cette estampe ci dessous : « Dans la capitale, dans toute les villes de la commune de France, des arbres de la liberté on été plantés aux acclamations générales de la population. Elles attestent, par cet acte et par ce symbole, la joie qui leur causait l’ère nouvelle de la liberté qui a brillé pour la France en Février 1848. Le peuplier fut adopté à Paris et dans beaucoup de localité, comme emblème de la régénération sociale. Le chêne, dans d’autres pays, fut planté pour signe de la victoire et de la force populaire. Dans d’autres contrées, le pin majestueux s’élève et ses rameaux semblent remercier le ciel pour le peuple qui vient de secouer pour toujours les chaînes de l’esclavage. Tous les arbres plantés et qui diffèrent suivant les lieux, non qu’un même principe, le triomphe de la liberté, l’émancipation et l’affranchissement des peuples. »
La Garde-Freinet
À La Garde-Freinet, l’ormeau a été planté sur l’actuelle place du Marché. Aujourd’hui, il n’y a plus d’arbre sur cette place, mais nous le retrouvons encore dans une scène du film Le viager, qui a été tourné à cet endroit en 1970 et 1971.
Ramatuelle
A Ramatuelle, sur l’actuelle place de l’Ormeau, on trouve un olivier, qui a replacé l’ancien ormeau.
Saint-Tropez
La ville de Saint-Tropez a aussi une place de l’Ormeau, qui se situe aujourd’hui sur l’ancien cimetière de l’église paroissiale, où les tropéziens ont été enterrés à partir du XVIe siècle. Il arrive encore aujourd’hui que lors des travaux, les services techniques retrouvent des restes de nos ancêtres.
Les pièces françaises d’1 euro
L’arbre de la liberté figure sur les pièces françaises d’un euro et de deux euros.