Le mimétisme (2/5)
Novembre 2014 • par Denis HUIN
À la suite de la première note rédigée sur le vaste sujet du mimétisme, voici une note entièrement consacrée au camouflage dans le monde animal.
Pour un grand nombre d’espèces animales vivant proche du sol, une couleur s’impose pour passer le plus discrètement possible : le brun, qui se décline en d’innombrables nuances ; le brun dominant mais qui se retrouve parfois mêlé de gris, de roux, de blanc voire de noir ; le brun qui peut se foncer jusqu’à être du marron voire du noirâtre.
Les exemples sont nombreux parmi les mammifères. En restant dans les Maures : chevreuil, sanglier, fouine et belette, lièvre et lapin, renard, écureuil, hérisson, etc. et une majorité de petits rongeurs (campagnol, mulot) ou de petits insectivores (musaraigne, pachyure).
Certaines chauves-souris sont, elles aussi, à dominante brune pour mieux se confondre avec les arbres ou les rochers lorsqu’elles sont au repos.
Hors des Maures, en haute montagne, des mammifères font même dans le « réversible » avec un pelage brun en été et un pelage blanc en hiver : le lièvre variable et l’hermine sont de ceux-là.
Les exemples sont plus nombreux parmi les oiseaux. Les oiseaux des champs : faisan, perdrix et caille, alouette, traquet, moineau, linotte, bruant.
Les oiseaux du sous-bois ou des sols forestiers : rouge-gorge, grive, troglodyte. Ceux des rochers : aigle, hirondelle, accenteur, rouge-queue.
Moins près du sol, mais tout aussi intéressés par une coloration brune, les oiseaux des roseaux : butor, blongios, marouette, râle, rousserole, phragmite, bouscarle.
Parmi les insectes et les autres arthropodes (arachnides, crustacés terrestres et myriapodes) les exemples sont là encore plus nombreux. Les lister, même succinctement, serait une gageure … je ne m’y risquerais pas !
Lire la suite, une note entièrement consacrée aux insectes rouges et noirs.