Le rouge-gorge

Septembre 2014 • par Denis HUIN, naturaliste, ornithologue

Le coin des naturalistesOiseau

Rouge-gorge familier
C. BURY

Avec septembre arrivent d’importants contingents d’oiseaux migrateurs en transit sur le chemin de l’Afrique ou hivernants qui trouvent dans les Maures un lieu idéal pour s’assurer et le « gîte » et le « couvert ». Le rouge-gorge est de ceux-là, arrivant des contrées « nordiques » ou descendant des montagnes, il passera, en nombre, l’hiver dans les Maures. On le remarque dès son arrivée dans les jardins, qu’il affectionne particulièrement. Peu, voire très peu craintif, il s’approche volontiers du jardinier au travail… c’est ce qui lui vaut son nom véritable de Rouge-gorge familier. Facile à observer, vous verrez alors toutes les couleurs de l’oiseau et surtout son large plastron, non pas rouge mais bien orange… le rouge-gorge n’est pas si bien nommé en fait !

À l’échelle de la France, on sait maintenant que les rouges-gorges se répartissent dans les différentes régions en fonction de leur provenance : néerlandais et belges dans l’ouest ; tchèques, autrichiens et hongrois dans le sud ; scandinaves et allemands du nord un peu partout dans le pays ; suisses et allemand du sud dans le sud-est, chez nous donc.

En Provence, le rouge-gorge – appelé aussi rigaou – est depuis longtemps très apprécié et a été massivement chassé. C’est par des pièges à aludes, des fourmis ailées, qu’un très grand nombre de rouges-gorges étaient capturés. À la fin des années 1990, dans le Var, ce ne sont pas moins de 50 000 à 200 0000 rouges-gorges qui étaient capturés chaque année. Cette pratique est aujourd’hui interdite mais les habitudes sont difficiles à faire passer et les captures se font toujours ; des braconniers sont encore régulièrement pris et condamnés.

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